Questionnaire jeunesse

« La jeunesse dans les Foyers Ruraux de Meurthe-et-Moselle », c’est l’intitulé de l’étude lancée en 2022 sur les jeunes de notre mouvement. L’outil principal utilisé pour cette étude est un questionnaire à destination des 11-30 ans. 

  1. Point sur le questionnaire :

Afin de démarrer une nouvelle réflexion sur la thématique jeunesse, la Fédération Départementale des Foyers Ruraux de Meurthe-et-Moselle a lancé un premier état des lieux sur les jeunes constituant notre mouvement afin de mieux connaître leurs profils et la nature de leur engagement. Selon les données recueillis sur Gestanet nous savons que les 11 – 30 ans représentent 15 % de nos adhérents. Ainsi, un questionnaire à leur destination a été élaboré pour nous permettre de s’appuyer sur des données concrètes afin de construire un temps d’échange collectif et de futurs projets jeunesse.

La période de diffusion de ce questionnaire s’est étalée sur 4 mois, de mi-août à fin décembre. Nous avons récolté 90 réponses. Parmi celles-ci, 87 réponses sont valables (3 proviennent de personnes âgées de plus de 30 ans). A noter également que 2 salariées de moins de 30 ans de la FDFR ont répondu au questionnaire.

 

2. Répartition par secteurs des répondants :

On observe une large majorité de réponses sur les secteurs Seille-Grand Couronné. Les secteurs du Toulois, d’Euron 3M, Sânon, Meurthe-Mortagne ont reçu une dizaine de réponses. Certains secteurs en ont eu moins malgré de nombreuses relances des animateurs-trices. de secteurs.

3. Quel âge ont-ils ?

La moyenne d’âge des 87 répondants est de 19 ans. Cela s’explique par la situation dans laquelle ils se trouvent : 36 étudiants et 21 lycéens. Ils considèrent l’âge maximum « d’un jeune » à 30 ans. Ils sont beaucoup plus partagés sur l’âge de début auquel un enfant devient un « jeune », ils l’estiment vers 15 ans.

Plusieurs profils différents apparaissent dans les réponses (certains peuvent se croiser) :

  • 39 ont passé le BAFA ou le BAFD
  • 15 ont déjà assisté à des commissions (jeunesse/vacances, TES, sport…)
  • 30 étaient présents aux assisses de la jeunesse
  • 25 ont déjà assisté à une Université Rurale
  • 34 ont donné leurs coordonnées afin de s’impliquer dans un projet jeunesse prochainement

 

4. Par quoi sont-ils intéressés ?

Il est important de savoir ce qui intéresse cette jeunesse si nous voulons la voir s’impliquer dans nos actions.

72 personnes (80%) sont partantes pour participer à une manifestation autour de la jeunesse comme par exemple une grande fête départementale.

Les jeunes sont sensibles à la question de la transition écologique : 77 % des répondants souhaitent participer à des actions en lien avec l’environnement.

 

5. Adhérents, bénévoles et plus ?

La majorité des jeunes ayant répondu au questionnaire sont adhérents à un FR, un club (sportif par exemple) ou autre :

  • 59% sont adhérents à un Foyer Rural, seulement 8% des répondants (soit 7 personnes) sont membres du Conseil d’Administration de leur FR
  • 18% sont adhérents à une autre association ou à un club
  • 23% ne sont pas adhérents à une structure

 

6. Comment aller plus loin?

Parmi les 90 répondants, 34 ont conclu le questionnaire en laissant leurs coordonnées afin de participer et/ou s’impliquer dans de futurs projets.

Parmi ces 34 jeunes nous retrouvons :

  • 20 animateurs BAFA/BAFD
  • 15 bénévoles du mouvement (certains de ces bénévoles sont également nos animateurs BAFA)

Afin d’aller plus loin, nous imaginons des entretiens en face à face avec ces jeunes identifiés comme engagés ou souhaitant s’engagés.

Les questions de cette étude porteront sur les thèmes suivants :

  1. Quand et comment se sont-ils engagés ? Quels ont été les facteurs déclencheurs de leur engagement ? Qu’est-ce qui les empêche de s’impliquer davantage ?
  2. Comment concilient-ils cet engagement avec leur vie et leurs études/ leur travail ?
  3. Qu’est-ce que leur apporte personnellement cet engagement ?
  4. Quelle est leur place au sein des associations ? Leur(s) fonction(s) ?

En initiant cette étude, nous faisions l’hypothèse que les jeunes, bien que minoritaires au sein des foyers ruraux de Meurthe-et-Moselle, sont en capacité de s’engagés dans le mouvement malgré les contraintes inhérents à leurs situations personnelles (travail, études, internat…).

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